de l'ignorance à la compassion

Chapitre 1

L'enfance de Baal

Je suis issu d'une famille ordinaire. Ma mère s'occupait de moi et de la maison. Elle connaissait les rudiments de la pyromancie, qu'elle utilisait pour des usages domestiques. Tandis que mon père était un guerrier. La majeur parti du temps il était absent, parti lutter contre les nains dans une guerre incessante, plus vieille que moi et dont les raisons m'échappaient déjà à l'époque. Mais quoiqu'il en soit j'étais fier de lui et je voulais à tout prix lui ressembler. Pour moi il incarnait le courage, et l'espoir de nous voir un jour débarasser de nos ennemis. Dès que je fut en âge d'apprendre à me battre, je me suis mis à m'entrainer durement, mais je suis né avec une faible constitution, et malgrès tout mes efforts, ma force physique ne se dévellopait que très peu. Dans le même temps, à l'approche d'un hivers rude, ma mère m'enseigna les bases de la pyromancie afin de l'aider à faire du feu. Mais à ce moment là, la magie était loin de m'interesser. Je voulais juste apprendre à me battre, manier l'épée et surtout vaincre les nains. Je n'avais que cette idée en tête. Je réussi tout de même à apprendre à lancer une boule de feu de faible intensité, mais ceci était loin de compenser la frustration apporté par ma faible masse musculaire qui refusait d'augmenter. Je tenais vraiment à ressembler à mon père, j'étais toujours fasciné par les récits de combat qu'il nous racontait quand il rentrait du front. Au fur et à mesure des ces histoires, ma haine des nains augmentait à chaque fois que j'entendais parler de l'un d'entre eux attaquant un elfe. Au contraire, chaques elfes ayant tué un nain me semblais être un héros.

Chapitre 2

La triste nouvelle

Quelques années plus tard, une missive portant le cachet du haut commandement de l'armée arriva à la maison. Lorsque ma mère vu la lettre, elle devint immédiatement livide et tremblante. Je ne comprenais pas ce qui pouvait la mettre dans cet état alors qu'elle n'avait pas encore ouvert le message. Lentement, elle s'assit, puis ouvrit la missive. A peine avait t'elle commencé à lire qu'elle lacha la lettre et éclata en sanglot. S'en était trop, il fallait que je sache ce qui avait pu mettre ma mère dans un tel état. Je saisis la missive et la lu. La nouvelle me tétanisa, j'étais partagé entre la tristesse et la colère, mon père était mort sur le champs de bataille. Cette fois, les nains étaient allés trop loin. Peu de temps après, je me décida à franchir le pas. Je me suis donc engagé dans l'armée, je vengerai la mort de mon père par celle de tous les nains qui passeraient désormais à portée de mon épée. En apprenant ceci ma mère devint encore un peu plus triste. Je pensais, au contraire, qu'elle serait contente d'apprendre que j'étais décidé à venger la mort de son mari, mais au lieu de ça, elle se remit à pleurer. Quoiqu'il en soit ma décision était prise, je partirai sur le front combattre les nains. Malgrès ma faible constitution j'étais sur de vaincre, persuadé que les nains avaient usé de quelques fourberies indignes pour venir à bout de mon père. Il était impossible qu'un nain puisse le battre en combat loyal.

Chapitre 3

Le premier champs de bataille

Quelques jours après m'être engagé dans l'armée, je fus appelé pour mon premier champs de bataille. J'allais enfin pouvoir commencer ma vengeance, j'étais impatient. Ca y est, c'était enfin le grand jour, je marchais aux côtés de la fière armée elfique. J'étais entouré de nombreux guerriers, nous étions tous en armure, arme au poing. Je me suis dit que la bataille sera courte, les nains n'avaient pas une chance, ils seront très vite écrasés. Cependant lorsque l'armée naine fit son apparition, je ne pu empecher mon estomac de se nouer. Sans doute l'exitation du combat, me dis-je pour me rassurer. Contrairement à nous les nains semblaient désorganisés. Comme décrit dans les récits de mon père, ils étaient petits, voir insignifiants. J'étais de plus en plus persuadé qu'ils avaient tué mon père grâce à un acte honteux, peu importe, aujourd'hui il me le paierons et se ne sera qu'un début. Chacune des deux armées s'arreta face à face à une distance d'une bonne centaine de metre. Nos archers bandèrent leur arc, tandis que les nains brandissaient leur hache.

Chapitre 4

Le premier meurtre

Très vite ils se mirent tous à charger en hurlant, et ce fut la première volée de flèches qui s'abattit sur eux, et quelques nains tombèrent avant même avoir combattu. Une deuxième volée fit encore tomber un petit nombre d'entre eux, mais malgrès ça, leur effectif ne semblaient pas avoir diminué. Comment était t'il possible qu'un si grand nombre de ces nains soit encore debout après ça. J'ai même eu l'impression de voir certaines de ces petites créatures continuer à charger avec une voir plusieurs flèches dans le corps, mais il était trop tard pour être surpris les premiers nains étaient bientôt sur nous. Nos archers avaient rangé leur arc au profit de lame, et ce fut notre tour un cri lancé par les généraux anoncait la charge elfique. Nous avancions en formation, tandis que les nains continuaient à courir dans un indescriptible désordre, et bientôt se fut le rencontre des deux armées. Moi, j'étais là, au milieu de ce qui devint très vite un carnage, les cadavres d'elfes et de nains se multiplié, et je ne savais que faire. La réponse vint à moi, sous forme d'un nain bondissant sur moi, la hache levée, prête à me fracasser le crâne, j'ai eu juste le temps de mettre ma lame sur la trajectoire de cette hache pour parer l'assaut. La force de l'impact me fit chuter en arrière, comment cela était t'il possible? Mon assaillaint est deux fois plus petit que moi, comment peut t'il être assez fort pour me renverser? Surement l'effet de surprise, mais à présent j'étais prêt. Je me suis relevé, c'était à moi de lui montrer de quoi j'étais capable. J'ai couru vers lui, épée levée, avant de l'abattre en direction de sa tête. Le nain leva sa hache à l'horizontale et stoppa net mon attaque sans reculer ne serait-ce que d'un pas. Je me savais plus faible que les autres elfes, mais je n'avais jamais songé qu'un nain puisse stopper une de mes attaques avec autant de facilité. J'ai donc décidé de faire succomber mon adversaire sous une pluie de coups. Je l'ai attaqué sans répit de toutes les directions, mais il continuait de bloquer tout mes coups sans jamais reculer, jusqu'à ce que je réussisse enfin à lui faire une profonde entaille au bras. Je me suis dit qu'après ça, ce combat était gagné, il ne pourrai plus manier sa hache avec une telle blessure. Grave erreur! Le nain a juste ésquissé une grimace avant de m'envoyer à nouveau à terre avec un grand coup du plat de sa hache dans le thorax. La douleur m'empechait de me relever tandis que mon arme avait été éjecté par la puissance du choc. Le nain s'approchait de moi, prêt à en finir, j'étais à sa merci et pensais que mon heure étais arrivée. Machinalement je tendis mon bras en avant comme si cela pouvais stopper la hache qui n'allait pas tarder à s'abattre sur moi. A ma grande surprise, et surtout à la surprise de mon adversaire qui se tenais tout près de moi, une boule de feu jaillit de ma main et frappa le nain au visage. J'avais inconsciemment lancé cette boule de feu, sans doute par instinct de survie. Quoiqu'il en soit, cette fois, c'était mon ennemi qui était à terre, il se tordait de douleur en se tenant le visage, je devais en profiter, me relever, reprendre mon épée et le pourfendre. Mais la tache s'avérait plus ardu que prévu, chacun de mes mouvements m'arrachaient un hurlement tant la douleur était intense. J'avais surement une ou deux côtes de cassées, malgrès tout je parvins finalement à me remettre sur pied et à saisir mon arme. Le nain était encore allongé, je crois qu'en plus de la peau, les flammes lui avaient aussi brulé les yeux. A présent, c'est moi qui était au dessus de lui, la pointe de mon épée se trouvait tout près de sa gorge. Il m'a suffit d'une pensée vers mon père pour mettre un terme à ce combat. Ma vengeance venait juste de débuter. Mais au lieu d'en ressentir une quelconque satisfaction comme je l'escomptais, je fut immédiatement pris de nausées, je venais pour la première fois de tuer quelqu'un. Les nausées qu'avait fait apparaitre un tel acte accentuèrent ma douleur à tel point que j'en avais perdu connaissance en plein milieu du champs de bataille.

Chapitre 5

Convalescence

Lorsque j'ai enfin ouvert les yeux, j'étais allongé dans un lit. Il m'avait fallu une bonne minute avant de comprendre que j'étais dans un hôpital de fortune. J'avais survécu, mais je devais faire peine à voir, car mes douleurs réapparurent aussitôt, moins violentes que sur le champs de bataille, mais toujours présentes. Heureusement, peu de temps après avoir repris conscience, un médecin s'approcha de moi avec une potion rouge à la main. Il s'asseya sur une chaise posée près de mon lit, et me fit boire le contenu de la fiole. La douleur s'est atténué très vite. C'est alors que j'ai remarqué que ce medecin avait l'air jovial, il semblait s'amuser au milieu de tous ces bléssés dont je faisais parti.
"_Il est drôle de voir qu'un simple mélange de blinium procera et de moleculus herba, des plantes tellement courante que la plupart des gens marche dessus sans s'en soucier, peut atténuer la douleur et accelerer la guérison." Me dit-il toujours en souriant.
"En tout cas tu a de la chance d'être encore parmis nous, tu as trois côtes de cassés, dont une qui a faillit te perforer le poumon." Puis il se releva et commança à partir.
"_Il faut que j'aille voir les autres blessés, mais je reviendrai te tenir compagnie de temps en temps. Vu tes blessures, il semblerait que nous allons avoir beaucoup de temps pour bavarder. Au fait je me nomme Sokaris.
_Moi je suis Baal." J'avais juste eu le temps de lui répondre avant qu'il ne reparte, toujours aussi souriant.
Comment pouvait t'il être d'aussi bonne humeur entouré de toutes ces plaintes provenant des lits voisins? Pour le moment ce qui me préoccupait le plus, c'était le combat que j'avais mené. Il semblerai que j'avais grandement sous éstimé les nains. Malgrès leur petite taille, les deux assauts que j'avais subit m'ont prouvé qu'ils avaient une grande force, je serais incapable de manier une arme aussi lourde que leur hache. En plus, ce sont des êtres incroyablement résistant, je revoyais toujours certains d'entre eux nous charger avec une flèche plantée dans le corps. De même que la blessure que j'avais infligé à mon adversaire n'avait pas semblé l'handicaper outre mesure, sans compter que mes attaques ne l'avaient pas fait reculer d'un pas. Finalement, je n'étais peut être pas de taille face à eux, je manquais d'experience et de force. Je crois que je commencais à comprendre pourquoi ma mère pleurait avant d'avoir ouvert la missive annoncant la mort de mon père. Elle devait s'attendre à recevoir cette lettre depuis longtemps déjà, c'est sans doute pour ça qu'elle étais si triste en apprenant que j'allais moi même partir faire la guerre contre les nains. Mais malgrès tout ça, je ne pouvais oublier qu'ils avaient tué mon père, et je n'avais pas l'intention de revenir sur ma décision de le venger. Mais pour le moment j'étais cloué au lit et mes côtes recommencaient à se faire sentir. Par bonheur, Sokaris revenait juste à ce moment là avec une nouvelle potion. A peine avais-je bu cette potion, la douleur s'estompa.
"_Les proportions sont différentes de la première potion. L'effet de celle-ci devrait être plus longue pour que tu puisses passer la nuit sans douleur." Me dit t'il avec son sourire habituel.
Après que je l'ai remercié, il partit en me souhaitant une bonne nuit. Mais la nuit fut loin d'être bonne, je ne réussis pas à m'endormir, j'étais tourmenté, partagé entre l'idée que je pourrai mourrir moi aussi dans cette guerre et celle que je devrais tuer pour survivre; entre la mort de mon père et la tristesse de ma mère.

Chapitre 6

Le medecin

Le lendemain matin, Sokaris était revenu me voir, toujours la potion à la main et le sourire au lèvres.
"_Je fais le tour des autres patients et je reviens te voir après."
Comme promis il revint s'assoir sur la chaise d'à côté. Je lui est tout de suite demandé qui des elfes ou des nains avaient remporté la bataille.
"_Comme d'habitude.
_Comment ça, comme d'habitude?
_C'est pour ça que tu as l'air aussi fatigué. Il est difficile de s'endormir après avoir survécu à sa première bataille. Il n'y a pas eu de vainqueur, il n'y en a jamais eu d'ailleur, sinon cette guerre serai fini depuis longtemps.
_Mais pour quelle raison êtes vous toujours aussi souriant si nous n'avons pas gagné cette bataille?
_C'est simple, j'aime ce que je fais. J'aime voir mes patients se remettre de leurs blessures, j'aime transformer de simples plantes en potion efficace, et surtout j'aime relever des défis. Par exemple, tu te souviens que je t'avais dit que tu avais trois côtes de cassées et une qui avait failli te perforer le poumon?
_Oui, bien sur.
_En réalité, je t'ai menti. Ton poumon à bien été perforé, les autres medecins t'avaient déjà presque enterré. C'est pour ça que je t'ai pris en charge, je n'avais jamais soigné de telle blessure. J'ignorais même si j'étais en mesure de faire quelque chose pour toi. Ca a été un défi intéressant.
_Vous voulez dire que vous êtes capable de créer des potions capablent de reparer un poumon?
_Non pas encore, mais j'y travaille. Sache que je ne fait pas que de l'alchimie, pour de tel soin, il faut rajouter aux potions beaucoup de magie réparatrice. Cela n'a pas était facile, mais c'était très instructif. Bon il faut que je te laisse, prend ceci au cas où des douleurs te reprendrais avant mon prochain passage demain. Si tes insomnies perdurent, je te concocterais une autre sorte de potion pour y remedier.
_Merci à demain."
Avant de partir, il me laissa une potion anti-douleur. C'était un étrange personnage, la souffrance des autres n'était pour lui qu'un défi à relever. Cependant, il était sympathique et semblait avoir de grandes connaissances, de plus il est très perspicace, le simple fait de m'avoir vu fatigué lui avait suffit pour savoir que c'était mon premier champs de bataille. Je pense que j'ai beaucoup à apprendre de lui, mais pour le moment il fallait que je dorme. La fatigue commencait à s'accumuler mais malgrès ça mes yeux refusaient encore de se fermer. Ma discution avec Sokaris avait temporairement fait disparaitre les images de mort que j'avais vu lors de la bataille, mais elles revenaient à la charge, envahissant mon esprit et toutes mes pensées. Plusieurs heures plus tard, la fatigue eu raison de moi et je finissais enfin par m'endormir.

Chapitre 7

Premier apprentissage : l'alchimie

J'ai été rapidement réveillé par la lumière du jour. Je ne sais pas combien de temps j'avais dormi, mais il était certains que c'était trop peu. Comme promis, Sokaris m'apporta une nouvelle potion pour m'aider à me reposer. Nous avions bavardé de chose et d'autre, et ce manège dura plusieurs jours, peut être même plusieurs mois. Au fur et à mesure que les jours passaient, l'hôpital se vidait, mais moi je restais là allongé sur mon lit. D'après Sokaris, mon poumon était encore trop fragile pour que je fasse le moindre effort. Nous n'étions plus qu'une poignée de patient pour autant de médecin. Sokaris avait donc plus de temps à me consacrer. Un jour il arriva avec une malette, il l'ouvrit et en sortis diverses plantes, des fleurs, des racines, des champignons, enfin bref toutes sortes de plantes que l'on pouvait rencontrer. Ensuite, il m'appris le nom de chaque plante qu'il avait ammené, blinium procera, taurinum nainis, moleculus herba, etc... et également comment les reconnaitre et où on avait le plus de chance d'en trouver. Il parlait doucement afin que j'ai le temps d'assimiler toutes ces informations sans les mélanger, si bien que lorsqu'il m'apporta le déjeuner, il n'avait parlé que de la moitié de ces plantes, et il avait juste fini de décrire la dernière d'entre elles avant le diner. Il me laissa donc après m'avoir aidé à manger. Le lendemain, Sokaris me fit passé une sorte d'interrogation, il avait ressorti toutes ses plantes et me demanda de lui dire le nom de chacune d'elles. J'avais presque réussi à toutes les nommer, mais j'étais gêné d'en avoir oublié trois. Sokaris, lui, semblait satisfait, il m'a dit que d'ici une semaine, je serais incollable, Puis il refit la description de toutes les plantes. Tous les jours, il revenait avec sa malette de plante, voir ce que j'avais retenu, et me rappeler ce que j'avais oublié. Comme il l'avait annoncé, au bout d'une semaine, j'avais mémorisé toutes ces plantes, leur nom, leur localisation, et d'autres informations utiles.

Chapitre 8

Cours pratique

Un matin, Sokaris vint me voir comme à l'accoutumé, à la différence qu'il semblait plus souriant que d'habitude.
"C'est le grand jour!" Me dit-il. Comme je le regardais surpris sans répondre, il poursuivit.
"Je pense qu'aujourd'hui tu es pret à te lever et à venir faire un tour dehors. Mais attention tu devras tout de même te ménager et ne pas faire d'effort."
J'étais fou de joie, la compagnie de Sokaris était très sympathique mais rester allongé aussi longtemps sur un lit n'avait rien de réjouissant. Je me suis donc levé tout doucement, une fois debut, Sokaris a dut me rattraper sans quoi je me serais effondré par terre. Normal, après tout ce temps allongé, mes jambes n'avaient plus l'habitude de porter mon poid.
Je fis donc mes premiers pas en me maintenant à l'épaule de mon medecin, puis petit à petit, je pus enfin marcher par mes propres moyens. Nous nous sommes dirigé vers la sortie. J'étais enfin au grand air, c'était tellement agréable. En même temps que nous marchions, Sokaris s'arretait de temps à autre pour ramasser quelques plantes que j'étais maintenant en mesure de nommer. Après avoir marché une bonne partie de la matiné, nous sommes revenus à l'hopital, mais il m'a emmené dans un coin normalement réservé aux medecins. Là, il ressorti les plantes ramassées durant notre marche, il selectionna trois moleculus herba et deux blinium procera. Je le regardais attentivement, car je devinais qu'il voulait me montrer comment en faire une potion. Et en même temps qu'il agissait, il m'expliquait :
"Pour récuperer, le meilleur de ces plantes, le principe et très simple, il suffit de les broyer ensemble dans un récipient. Une fois que tu as fait ceci, il suffit de verser de l'eau dans le récipient, ensuite, il te suffit d'attendre que l'eau s'imprègne des vertus médicinales. On peut voir que sa couleur vire légèrement au rouge, c'est bon signe. C'est à la couleur que l'on voit si la potion est prête ou s'il faut encore patienter. Ce processus peut être très long alors il est inutile de rester là, allons déjeuner et nous reviondrons après."
Effectivement, après avoir mangé, nous sommes retournés voir notre potion, et cette fois l'eau était devenus complétement rouge. Sokaris m'expliqua que la potion était prête il n'y avait plus qu'à la filtrer, afin de ne garder que le liquide.
Ensuite il m'expliqua que la couleur des potions était très importante, en plus d'indiquer si la potion est prête, elle permet bien souvent de savoir l'utilité de la potion. Une potion rouge comme la notre facilite la guérison, en revanche, si une potion tourne au vert, il est fortement déconseillé de la boire, c'est rarement mortel, mais toujours néfaste.

Chapitre 9

Mes premières potions

Les jours suivants, j'allais marcher seul dehors, c'était nécessaire pour ma rééducation et j'avais besoin de reprendre un peu d'indépendance. J'en profitais pour ceuillir des plantes pouvant servir à la préparation de potion, Sokaris m'avait autorisé à utiliser la laboratoire à ma guise, et je comptais bien m'en servir afin d'apprendre par moi même à réaliser toute sorte de décoction. La première potion que je fis pris une couleur roseatre, ce qui signifiais que c'était une potion de soin, certe, mais de faible qualité. J'étais plutôt déçu de ma prestation, j'avais repris les mêmes ingrédients que Sokaris et je pensais avoir respecté les mêmes proportions, mais il fallait me rendre à l'évidence, j'avais encore beaucoup de chose à apprendre sur l'alchimie. Mais je perséverais, tout les jours j'essayais de créer une nouvelle potion, je testais de nouveaux mélanges et de nouvelles proportions. Je prenais soin de noter soigneusement chaques résultats, que je classais dans trois catégories, les mélanges qui permettent d'obtenir des potions de soin, ceux qui ne donnent rien, et pire ceux qui prennent la couleur verte. De plus, toute les semaines, je réessayais de préparer la potion de soin que m'avais montré Sokaris. Plus le temps passait et plus cette potion était rouge, j'étais fier de mes progrets, mais ce n'était pas une raison pour m'arreter, alors je continuais d'essayer toute sorte de mélange. Un beau jour j'eu une drole de surprise, la potion que je venais de préparer était devenu bleu, qu'est-ce que ça pouvais bien signifier? Je devais voir Sokaris, si quelqu'un avait la réponse à cette question, c'était bien lui. Effectivement, il a tout de suite répondu.
"_C'est une potion de magie. Elle te permet d'améliorer légerement et temporairement l'éfficacité des sorts. A ce propos, je sens une certaine concentration de mana en toi. Tu est capable de lancer des sorts n'est-ce pas?

_Effectivement, lorsque j'étais sur le champ de bataille, au moment au ce nain allais me porter le coup de grâce, une boule de feu est parti de ma main jusqu'au visage de mon agresseur.

_Cela arrive souvent, au début on ne contrôle pas ses pouvoirs, et ils se manifestent souvent sur le coup d'émotions fortes. Mais par la suite, tu peux apprendre à utiliser la magie lorsque tu le souhaites, avec une certaine modération tout de même, lancer des sorts est épuisant, surtout quand tu n'est pas entrainé.

_De toute façon, je n'ai pas l'intention de faire de la magie.

_Fais comme tu veux, mais sache que n'importe qui peut tenir une épée, alors que lancer une boule de feu n'est pas à la porté à tout le monde. De plus, la magie à l'avantage de pouvoir être utile en dehors d'un champ de bataille."

En disant ces mots, Sokaris fit apparaitre un petit feu sous la décoction que je venais de préparer, celle-ci se teinta de rouge presque immédiatement, alors qu'elle ne devait pas être prête avant une heure. Sokaris m'expliqua.

"_Lorsque tu fais chauffer l'eau, tu accellères le processus. Felicitation c'est une bonne potion de soin que tu viens de réaliser."

Après cette démonstration j'étais troublé, devais-je continuer à m'entrainer à l'épée, ou abandonner l'épée et m'entrainer à la magie?

Chapitre 10

Le départ

Je reflechissais à cette question durant plusieurs jours, jusqu'à ce moment, j'avais toujours voulu suivre le chemin de père. Pour se faire je devais devenir à mon tour un guerrier. D'un autre côté, je sais que je ne suis pas aussi fort physiquement qu'il le faudrait pour être un redoutable combattant au corps à corps. De plus, comme me l'a montré Sokaris, la magie peut avoir des utilités diverses, et j'ai déjà pu constater son éfficacité sur le champ de bataille. Ma décision était prise, j'allais apprendre à utiliser la magie. Le lendemain matin, je suis allé voir Sokaris pour qu'il m'enseigne la magie. Sa réponse était la dernière que je pensais entendre.

"_Je suis désolé, mais je suis un piètre instructeur dans ce domaine. Mais je parie qu'il y a une personne dans ta famille qui pratique également la magie. Généralement c'est un don transmis par tes parents, de plus, à présent que tes blessures sont pratiquement guéris, ce sera l'occasion de revoir ta famille. Je me suis déjà permis d'envoyer une lettre chez toi au début de ton hospitalisation pour les prévenir que tu étais là mais que ton état n'avait rien de préocupant, mais je pense que tes parents serons rassurés de te revoir. Je t'ai déjà préparé une besace, tu y trouveras du matériel d'alchimie ainsi qu'un parchemin où est inscrit tous ce que tu as à savoir pour me contacter.
_Tu as sans doute raison, j'espère que nous nous reverrons un jour.
_Je l'espère aussi, mais dans d'autres conditions."
C'est ainsi que je repartis chez moi avec une caravane de l'armée elfique prévu à cet effet. A mon départ il m'a semblé voir l'eternel sourir de Sokaris s'évanouir, c'est promis je garderais le contact avec lui. A mon retour, ma mère me prit dans ses bras et me serra longuement et je fis de même, je ne m'étais pas rendu compte à quel point elle m'avait manqué.

Chapitre 11

Deuxième apprentissage : la magie

De nouveau à la maison, j'étais bien décidé à apprendre la magie. Je n'avais pas abandonné l'idée de combattre les nains, mais j'avais frôlé la mort de trop près pour me précipiter de nouveau sur un champs de bataille, cette fois ci j'attendrais d'être bien préparé.
Grâce à ma mère, je connaissais déjà les bases, mais il me restait beaucoup à apprendre, il me fallait encore beaucoup de temps et de concentration pour envoyer une boule de feu juste suffisante à embraser une feuille de papier. Heureusement pour moi, ma mère avait repris mon éducation magique. Elle savait que je repartirais un jour ou l'autre à la bataille et que c'est la magie et non l'épée qui me permettrait de survivre.
Tous les jours, durant des mois je m'entrainais, j'allumais le feu pour faire cuire la nourriture, la cheminée en hivers. Je profitais de cet entrainement pour accélerer la préparation de potion, car il n'était pas question d'oublier ce que m'avais appris Sokaris. Pour voir mes progrès, ma mère m'a demander de faire tomber un arbre proche de la maison, en le brulant par le tronc, mais malgrès mon entrainement et mes efforts, j'était à peine arrivé à entamer l'écorce.
C'était frustrant, mais je devais bien le reconnaitre, j'arrivais à créer des boules de feu, mais celles ci manquais cruellement d'intensité, j'y arrivais avec plus de facilité qu'au début mais je n'arrivais qu'à bruler des brindilles. Un matin, je me suis réveillé avec une idée. Je me suis placé devant l'arbre à abattre, je me suis remémoré le champs de bataille, ce nain qui faillit me tuer et ma haine envers eux. A ce moment, plus qu'une boule de feu, c'est un jet de flamme que je réussi à lancé sur le tronc. Une fois le jet interrompu, je pouvais voir les flammes continuer de lécher le tronc, jusqu'à la chute de l'arbre, hélàs je n'ai pas eu le temps de me réjouir, mes jambes commencaient à fléchir, je me sentais fatigué au point que je faillis m'évanouir.

Chapitre 12

La mana

Il me fallut plusieurs minutes allongé dans l'herbe pour récuperer et pouvoir me remettre debout
sans craindre de chuter. J'étais néanmoins assez fier de moi, l'arbre n'était certe pas très gros, mais c'était déjà un grand progrès. D'un autre côté, il me reste encore beaucoup de travail à faire, il est évident que je ne peux pas me permettre de m'écrouler comme ça au milieu d'un champ de bataille. Ma mère est venu m'aider à rentrer, elle ne semblait ni inquiète ni surprise par mon moment de faiblesse.

"_Assied toi et repose toi.
_Que s'est t'il passé, je n'arrivais plus à tenir sur mes jambes?
_Tu étais à court de mana. La mana est la source qui te permet d'utiliser la magie, plus tu lances de sorts, plus la source se vide, plus le sort est puissant, plus la source se vide, en revanche la source se remplit constamment mais lentement et plus tu es entrainé, plus ta source est grande. Est-ce que tu comprends?
_Je crois que oui. Donc si je veux pouvoir lancer des sorts plus puissants sans m'éffondrer, il me faut encore m'entrainer afin d'agrandir ma source.
_Exactement, mais puisque ta source vient de se tarir, il te faudra attendre demain ou tu va vraiment t'évanouir."

Je decidais de suivre ce conseil et de profiter du reste de la journée pour continuer l'alchimie.
Les jours suivant, je passais mon temps à créer des décoctions accélerant à chaque fois le processus à l'aide du feu
comme me l'avais montré Sokaris peu avant que je rentre chez moi. C'était un bon moyen de continuer mon entrainement à la fois alchimique et magique.
Au bout d'un mois environ, j'ai décidé d'aller en forêt, trouver un arbre de la même taille que celui que j'avais abattu.
J'étais décidé à réitérer mon exploit, ce que je fis avec une facilité qui me surpris. Je ne sentais aucun signe de fatigue.
J'ai donc continué afin d'évaluer ma limite actuel. Après avoir coupé cette arbre en deux, par le feu, la fatigue commençais à se faire sentir, mais sans plus. A priori, je peux lancer trois fois un sort d'une tel puissance, au quatrième essai je m'éffondrerai.

Chapitre 13

Retour au front

Après cet entrainement, il était temps pour moi de repartir combattre les nains. Ma mère s'y attendait, elle ne fut donc pas surprise, mais elle restait inquiète. Je lui ai dit que c'était inutile de s'inquiéter, mais lorsque je me suis retrouvé de nouveau sur le front, c'est moi qui aurais eu besoin d'être rassuré. Ma première bataille ayant ébranlée toutes mes certitudes concernant ces petits humanoïdes, l'aboutissement de celle ci me paraissait plus que jamais incertain. Mais il avait tué mon père et je n'étais pas prêt de l'oublier.
Comme la première fois, les nains chargèrent les premiers sous une pluie de flèche lancée par nos archers. Ce qui n'empêcha pas les nains d'arriver à notre hauteur. Cette fois ci, je savais quoi faire, au lieu de dégainer mon épée, je brulais le visage du premier nain qui passa trop près de moi, le suivant eu droit au même sort. La pensée de mon père étouffait leurs cris de douleur et me donnait la volonté de continuer. Je devais néanmmoins penser à préserver ma mana, mais pour le moment tout allait bien, aucun signe de fatigue. Je continuais donc d'immoler tous les nains passant à ma porté, jusqu'à entendre le son d'un cor. Les nains sonnaient la retraite, nous avons gagné. Il ne nous reste plus qu'à achever les survivants. Mais aucun elfes ne se lancaient à leur poursuite. Alors que je ne comprenais pas, je jetais un coup d'oeil autour de moi et j'eu ma réponse. Nous n'étions guère plus que les nains à tenir encore debout et il nous fallait rappatrier les rescapés à l'hôpital de campagne qui s'est monté à l'arrière. Je decidais de continuer à me rendre utile, je fis donc le tour de l'hôpital afin de ramasser les plantes dont j'avais besoin. Après quelques heures je revins à l'hôpital avec une dizaine de potion de soin dont je fis don aux medecins. Sokaris n'était pas parmi eux, dommage, j'aurai bien aimé le revoir.

Chapitre 14

Eternel recommencement

Par la suite j'ai participé à de nombreuses batailles, toutes semblables à la précedente, la charge des nains, la pluie de flèche, le fracas des armes, la retraite puis les morts à enterrer et les bléssés à soigner. Cette guerre ne prendra donc jamais fin, mon père y a participé, son père avant lui, j'ignore jusqu'où on peut remonter ainsi. Aujourd'hui c'est moi et aucun des deux camps n'arrive à prendre l'ascendant sur l'autre. Je continuais cepandent à me battre espérant à chaque fois que l'armée elfique triomphe, mais en vain. Je commençais à être las, mais ne perdais pas espoir, faisant toujours plus de victime, toujours plus mais jamais assez, la fin était inéluctablement la même à chaque fois. Comme toujours, seul mon envie de vengeance me faisait continuer. La bataille qui se préparait sous mes yeux échapperait t'elle à la règle? Alors que je m'avançais pour incinérer un nain qui passait trop près de moi, je me suis montré imprudent. J'avais avancé dans la mélée plus que de raison et plus que nécessaire et me voici à présent entouré de quatre nains hache à la main et prêt à en découdre. Si je lançais une boule de feu en direction d'un d'entre eux, les trois autres se jeteraient sur moi avant que je n'ai le temps d'en bruler un second. Je pourrais peut être essayer un jet de flamme ininterrompu en tournant sur moi même. Non, je ne serais pas assez rapide, avec un peu de chance j'en tuerais deux sur quatre avant d'y passer moi même. J'aurais aimé avoir plus de temps pour réflechir ou avoir des renforts, hélàs mes adversaires ne se posaient pas autant de question que moi et ils étaient déjà en surnombre. Alors qu'ils avançaient vers moi pour en finir, je tentais la seule idée qui pourrait, peut être me sauvais la vie, mais était-ce réalisable, pour le moment je l'ignorais. Rapidement, je concentrais une grande quantité de mana, mais au lieu de l'expulser sous forme flamme, uniquement de ma main, je décidais de tenter de l'expulser de tout mon corps en même temps. Je fermais les yeux pour mieux me concentrer ou alors était-ce pour ne pas voir ma mort arriver, puis je sentis une vague de chaleur suivit de près par une douleur à la jambe. Je rouvris les yeux et après avoir lancé un coup d'oeil circulaire je pu voir le cadavre de trois de mes agresseurs le corps fumant sous l'effet de la chaleur. Je regardais ensuite ma jambe pour déterminer la cause de la douleur et je vis le corps du quatrième nain juste à mes pieds, il avait réussi à aller jusque là et à m'entailler le mollet de sa hache. Cette fois ci c'était juste, toute ces batailles où, grâce à ma magie je m'en étais sortis indemne m'avaient rendu trop sur de moi. Il me faudra être plus prudent à l'avenir et pour le moment, je devais reculer. La tâche fut plus ardue que prévu, d'une part mon mollet me faisait souffrir et d'une autre part il y avait cette fatigue que je n'avais pas ressenti depuis longtemps maintenant. J'avais atteint mes limites, toute cette mana utilisée pour me débarasser de mes quatre adversaires devait représenter la quasi totalité de ce qu'il me restait. Ma vision commencait à se brouiller, heureusement, j'avais prévu ce cas de figure, je mis la main à ma ceinture et en sortis une potion bleu. Ces potions contenant de la mana, aussitôt ingéré, la fatigue se dissipa. Je pris ensuite une potion pour ma blessure à la, jambe, après ça, la douleur était devenu bien plus supportable mais il me faudra tout de même voir un médecin pour stopper complétement le saignement. Toutes ces années à pratiquer l'alchimie n'auront pas étaient vaines, j'étais fier du résultat et content d'avoir pensé à prendre ces quelques précautions à porté de main.

Chapitre 15

Retrouvaille

Arrivé à l'hôpital pour soigner ma jambe, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis que le médecin qui allait me soigner n'était autre que Sokaris, toujours aussi souriant.

"_On dirait que tu te débrouille mieux qu'à notre première rencontre." Me dit t'il.
"_On dirait que tu te débrouille pour être là à chaque fois que je me blesse. Heureusement cette fois ci, la blessure est bien moins grave.
_Oui, il semblerait que ce sera moins interessant de te soigner aujourd'hui que ça le fut la première fois. Tant mieux pour toi. Un peu de couture, une potion de soin et ta jambe sera comme neuve.
_Pour la potion, c'est déjà fait.
_Tu as continué l'alchimie. C'est très bien. Et je vois que tu as finalement préféré la magie au maniement des armes.
_Il semblerait que ce fut un choix judicieux, je n'avais jamais été bléssé depuis. Il faut avouer que la magie présente de nombreux avantages sans elle, je serais sans doute déjà mort."

Sokaris n'eut pas le temps de répondre, un officier venait d'arriver prêt de mon lit.

"_Baal?" Me demanda t'il froidement
"_Oui, c'est bien moi.
"_Au vu de vos capacités et de vos faits d'armes, le commandement elfique a décidé de vous envoyer défendre notre race sur un front plus sensible. Rejoignez moi à votre sortie dans la tente centrale."

Chapitre 16

Le Lorndor

Le lendemain, ma jambe était rétablit, je sentais juste une légère gêne en marchant, gêne qui devrait disparaitre dans un jour ou deux. Je suis donc allé à la tente centrale pour en savoir plus sur ce que m'avait dit l'officier la veille. Il semblait m'attendre de pied ferme.
"_Assis toi, Baal. As tu déjà entendu parlé du Lorndor?
_Non, je n'en ai jamais entendu parler. Est-ce loin d'ici?
_En quelque sorte. C'est un endroit que l'on ne peut pas rejoindre à pied, ce lieu est uniquement accessible grâce à la magie, et il ne peut être quitté que de la même manière. Hélàs nous ne sommes pas les seuls à l'avoir découvert, les nains ainsi que d'autres races y on envoyés des troupes.
_Pourquoi nous battre là bas, puisque cet endroit ne touche même pas nos frontières, si les nains en avait le contrôle cela ne leur procureraient aucun avantage.
_C'est effectivement ce que l'on pourrait croire, mais nous avons des raisons de penser que ceux qui arriveront à prendre le contrôle du Lorndor pourrons s'en servir comme d'un pont pour arriver directement à l'endroit qu'ils désirent sur ce monde.
_Si je comprend bien, il serait possible pour les nains, d'utiliser le Lorndor pour se téléporter derrière nos lignes pour nous prendre à revers.
_Ou bien pire encore, ils pourraient apparaitre au milieu d'une ville elfique, la détruire et retourner au Lorndor avant que nous ayons réagit. Il est evident que nous ne pouvons l'accepter. Hélàs les rapports que nous recevont du Lorndor ne sont pas très bon. Il faut dire que la situation y est compliquée, d'abord le Lorndor est petit, il est impossible d'y batir une place forte dont l'emplacement pourrait rester secrète. Et les endroits où vous serez en sécurité sont très restreint. Ensuite, là bas nos ennemis ne sont pas uniquement les nains. Trolls, morts-vivants, gnômes, humains, grunts et Taurens se trouvent également sur place. Libre à toi de refuser d'y aller, je te laisse jusqu'à la fin de la journée pour y réflechir."
Une fois dehors, je suis allé m'isoler, je suis sortis du campement pour m'allonger sur l'herbe et réflechir calmement. Le Lorndor semblait être un endroit intéressant, mais plus dangereux encore. D'un autre côté, je ne pouvais pas laisser les nains s'emparer d'un tel endroit, mais si pour cela il me faut combattre toutes les races, j'ai peu de chance d'être à la hauteur. En fin de compte, c'est ma curiosité qui l'a emporter, j'ai donc décidé d'aller voir le Lorndor de mes propres yeux. L'officier fut ravit de ma décision.

Chapitre 17


Découverte d'un nouveau monde

Aussitôt après avoir pris connaissance de mon choix, l'officier m'expliqua qu'il allait me faire téléporter au Lorndor, il lui était impossible de savoir où exactement, mais je devrais arriver prêt d'un palais elfique, il suffirait de m'y rendre le plus tôt possible afin que l'on m'informe de la situation sur place et également que l'on m'en dise d'avantage sur ce lieu qui m'est encore inconnu.
L'officier m'emmena donc dans une tente voisine, à l'intérieur de laquelle se trouvait un grand mage, sans doute bien plus puissant que moi, il se contenta de fermer les yeux, tendre les bras vers moi et marmonner ce qui était sans doute une incantation. Quelques secondes plus tard la tente l'officier et le mage avaient disparu, je me trouvait dehors, dans un paysage inconnu avec autour de moi, d'autres elfes que je n'avais encore jamais vu. Ces changements soudains m'avaient completement désorienté et j'en eu presque la nausée. Au bout d'une minute ou deux, j'étais de nouveau capable de me tenir debout sans avoir l'impression que j'allais vomir.
Je fis donc un tour sur moi même pour trouver le palais elfique, à mon grand soulagement il n'était qu'à quelques dizaines de mêtres derrière moi, il ne me fallut pas longtemps pour m'y rendre.
Dès mon entrée à l'intérieur, je fus escorté jusqu'à un elfe se présentant comme étant chargé de l'instruction des nouveaux arrivants.